Dossier portes intérieures écologiques

Il ne fut pas facile de trouver des portes intérieures écolos et encore moins facile d’en commander.

Le choix d’une porte écologique est limité. La porte récupérée est l’option écologique numéro un. L’hiver dernier, nous avons visité des boutiques de matériaux usagés à Québec et fait de nombreuses recherches dans les petites annonces classées pour tenter de trouver les 23 portes que nous avions besoin. Les portes auraient probablement été de dimensions et styles différents. Les portes  de  bois  massif que nous avons trouvées dans des boutiques de matériaux usagés ne valaient pas moins de 100 dollars. Un peu trop cher à nos yeux pour tout le travail de décapage que chaque porte aurait exigé. 

Il y a la porte  en  pin jointé qui récupère des bouts de bois. Il faut s’assurer que la colle soit sans COV et que le bois soit de provenance locale. Nous n’avons pas trouvé ce type de porte.

La porte  de  bois  FSC  massif est intéressante, mais coûteuse. Je désirais peindre les portes, alors j’ai éliminé cette option.

Suite à de longues recherches sur internet, j’ai trouvé LA porte que je voulais : belle, classique, écologique, un peu plus chère qu’une porte conventionnelle, mais moins qu’une porte en bois massif. Cette porte verte provient de la série Emerald de Masonite. Elle est faite de matériaux recyclés, fabriquée avec des adhésifs à basses émissions de COV, usinée avec un sous-produit agricole qui se renouvelle chaque année (DorCor : issu de la paille de blé) et fait de bois FSC. Quoi demander de plus ? Les portes Masonite sont vendues chez RONA et Home Depot mais ce n’est pas un modèle de porte que les gens commandent généralement, car des portes identiques sont disponibles à un coût moindre. Je sentais le besoin devant le vendeur de justifier mon achat « déraisonnable » parce que je voulais des portes écologiques. Il fallait trouver un vendeur motivé qui veut bien faire les efforts supplémentaires pour que je réussisse à les obtenir. Je suis tombée sur un vendeur d’expérience et très motivé qui a cru à notre projet de construction et qui a tout fait pour que nous puissions obtenir nos portes. Ce fut tellement long avant que je trouve le bon vendeur que j’ai souvent mis de côté ce dossier pour passer à des choses plus urgentes et moins exigeantes. Pourtant, il n’était pas question de changer d’idée, au pire j’allais appeler moi-même en Ontario pour parler au fabricant. Mon vendeur, d’une patience exemplaire, a multiplié les appels au siège social de Home Depot ainsi qu’auprès du fabricant ontarien pour réaliser la commande des 23 portes ayant chacune des caractéristiques différentes. Il dit que je suis la première à commander de telle porte au Québec ! J’espère que je ne serai pas la dernière. Ma fierté d’avoir ces portes dans ma maison n’a d’égal que tout le travail qu’elles auront exigé.

Voici les portes dans le hall d’entrée. Leur hauteur n’est pas standard. Le plafond a neuf pieds, alors nous avons choisi des portes de 96 pouces (normalement 80 pouces) qui donnent un meilleur accès aux tablettes supérieures.

Chaque porte a une plaque où il est écrit: "Environmentally Beautiful by Masonite".

Aubaine pour le garage

 La semaine dernière, j’ai trouvé dans une liquidation sous la tente des armoires pour notre garage. Il y avait cinq morceaux et je les ai tous achetés. Une décision économique plus qu’écologique, car cette mélamine doit être remplie de COV. C’est pour le garage, alors je considère que c’est moins nocif pour la santé. Aujourd’hui, mon tendre les a installés au mur. Nous avons besoin de rangement, car il reste plusieurs boîtes à ouvrir. Le garage est tellement encombré depuis le déménagement, ça fait du bien de le voir renaître.

Ça c’est moins beau… Mais ce tas de-je-ne-sais-où-placer-cette-chose a considérablement diminué depuis les derniers jours. L’objectif est d’y entrer mon camion avant l’hiver.

À bientôt! 

À notre ancienne maison, les fenêtres n’avaient pas les mêmes qualités énergétiques que celle que nous avons actuellement. Celle de la salle à manger avait jauni le mobilier de cuisine avec les années. Un vrai désastre! Il fallait trouver une solution ; je ne voulais pas de cette table dans cet état dans la nouvelle maison. Pendant tout l’hiver dernier, j’ai tenté de trouver un ébéniste qui ferait le travail à un coût raisonnable. C’est seulement au Salon de l’habitation au printemps que nous avons trouvé une usine de fabrication de meubles et armoires qui prend ce genre de projet pour remplir des temps morts avec leurs employés. Eurêka! Ils ont fait le travail pour environ 1500 dollars pendant un peu plus d’un mois. Je capotais. Ils ont donc sablé l’ensemble et teint celui-ci la couleur de mon îlot. La qualité du travail est remarquable, on dirait un mobilier tout neuf malgré ses vingt ans. Heureusement que j’avais choisi un « look » classique à l’époque, car le résultat ne serait pas le même aujourd’hui. Le classique selon moi est intemporel et pourquoi pas écologique puisqu’on le conserve plus longtemps. Voyez le résultat :

 Mon tendre a commencé à installer les moulures ; c’est vraiment beau. Elles proviennent des pins bûchés sur notre terrain pour la construction de la maison. Bien qu’elles exigent beaucoup de travail, elles en valent la peine. Je dois appliquer deux couches de shellac (pour éviter que les nœuds du bois ressortent…) qui respecte la limite de COV permise de 550 g/L pour ce type de produit. Ensuite, je peins deux couches de peinture semi-lustrée sans COV bien évidemment. En plus, je sable les moulures entre toutes les couches. Quand j’ai vu le résultat sur les murs, ça m’a vraiment encouragée, car j’en ai encore beaucoup à faire.

 Moulures de cadrage pour les fenêtres.

Les blocs de bas de porte sont coûteux et nous en avons besoin d’une bonne quantité. Nous avons donc décidé de les faire nous-même. J’ai acheté le bon couteau pour la toupie et mon tendre en a fabriqué. Le résultat est encore plus beau que ce que je peux trouver en magasin. La préparation des blocs est la même que pour les moulures… 

 Plinthe pour le bas des murs.

 L’ensemble avec le bloc fait maison. Beau, n’est-ce pas ?

 Pour le cadrage des fenêtres, j’avais une grande préoccupation. Je voulais que les angles de coin arrivent à la perfection. Les grosses moulures font que les défauts sont encore plus apparents. Tel que vu à la télé (nous sommes des fans du réseau DIY…), mon tendre a placé des biscuits et de la colle aux quatre coins des angles (les moulures étaient assez épaisses). Le résultat a donné un cadre parfait que nous avons par la suite installé autour de la fenêtre. C’est réussi, voici notre première fenêtre (salle d’eau).

Notre excellent et charmant plombier ainsi que mon tendre ont fait l’installation de la robinetterie du bain des maîtres la semaine dernière. Elle est de marque Riobel, conçue à St-Jérôme (banlieue de Montréal).

 Mon tendre a appliqué au rouleau la membrane d’imperméabilisation de notre douche et celle de la princesse la semaine dernière.

 Membrane pour le coin.

 Le produit que nous avons utilisé (pour la première fois).

 Douche de la princesse.

 Enfin, mon tendre a commencé l’installation de la tuile de la douche des maîtres. J’ai très hâte de ne plus descendre au sous-sol pour prendre ma douche.

 À suivre...

Travaux à l'extérieur

Le week-end du 7 juillet, mes parents nous ont rendu visite. Mon père tenait vraiment à nous aider alors nous lui avons trouvé une tâche à sa mesure : le nettoyage du boisé. Bucheron d’expérience, excité et motivé à fond, c’est avec ardeur qu’il a coupé des arbres toute la journée sous un soleil de plomb. Mon tendre, la langue à terre, a suivi son beau-père suivi toute la journée. Le travail n’est pas terminé, mais c’est un bon début. Il faut préparer le terrain pour notre talentueux paysagiste qui s’exécutera cet automne.

De mon côté, je cumule les voyages à l’écocentre (le 21^e , ce même weekend !). Je dois terminer le nettoyage extérieur avant l’aménagement. Il me reste quelques voyages à faire, mais cette tâche tire à sa fin. Nous aurons réussi à construire notre maison sans conteneur, réutiliser et trier presque tous nos déchets pour qu’ils soient revalorisés. Un défi de taille, qui a demandé beaucoup de temps, mais nous avons réussi.

Au tout début...

Chaque année, je fais un potager, c’est primordial. Nous pensions devoir nous en passer cette année, mais le moment venu nous avons donné priorité aux vitamines. Le potager ne faisait pas partie de la vente de notre ancienne demeure (une première pour notre courtier immobilier !); nous avons donc « déménagé » les carrés et toute la terre que je cultive depuis de nombreuses années (elle n’a pas de prix). J’ai aussi récupéré un groseillier et un plant de bleuet. Dans un proche avenir, je ferai l’achat de plusieurs arbustes à petits fruits. Rien n’égale l’alimentation vivante. De plus, le labeur de semer, entretenir et récolter soi-même ce que l’on mange est une valeur que nous voulons transmettre à notre princesse. La jeune jardinière arrose son jardin tous les jours et je prédis que la récolte sera savoureuse.

et le voici maitenant.

Il fait tellement chaud; nous avons dû ajouter un élément au décor…

Finition des armoires de cuisine

La semaine passée, mon tendre a terminé la pose des moulures autour des armoires. Il a mis trois jours pour y arriver. C’est magnifique et taillé à la perfection. Un travail de précision ayant son lot de stress pour l’artisan, mais qui nous a fait économiser bien des écus.

Ce n’est que depuis deux semaines que j’ai toutes mes poignées d’armoire. Un petit détail qui a fait une grande différence pour la cuisinière.

À bientôt!

Nous habitons notre nouvelle maison !

J’ai cumulé tout un retard dans mes billets. La cause : nous avons emménagé dans notre nouvelle maison le 27 avril. Cet évènement a ralenti considérablement l’avancement des travaux en cours. Le tout doublé d’une surcharge de travail considérable dans nos emplois respectifs. Tout un printemps ! Nous avons œuvré principalement à rendre notre foyer fonctionnel le plus rapidement possible. Il reste encore beaucoup de boîtes à ouvrir. Je tenterai de me rattraper dans la description de ce qui a été fait et ceux en cours.

Bonne nouvelle, la céramique du rez-de-chaussée est entièrement posée, les joints sont faits et scellés. Tout un travail! Elle couvre la moitié de l’étage de la porte d’entrée à la porte-fenêtre de la cuisine. C’est la partie de la maison où il y a le plus de circulation et j’ai opté ce revêtement durable. Mon tendre a fait un travail remarquable, le motif est splendide (13 x 13 et 20 x 20), la tuile imite merveilleusement le Travertin et possède un ton neutre facile d’entretien. Nous sommes très heureux du résultat. Ce n’est pas toujours facile d’imaginer le résultat lors de l’achat. Mes attentes étaient très hautes pour cette partie de la maison.

Notre plancher de béton s’est fendillé devant la porte d’entrée et devant la porte-fenêtre (espace entre la dalle du plancher et les murs de béton. Mon tendre a scié une belle ligne droite dans le béton et a inséré un joint d’expansion au-dessus afin d’éviter que les joints de la céramique craquent ultérieurement à cet endroit.

 Je craignais que la tuile n’arrive pas au même niveau que le bois, mais heureusement les deux se marient parfaitement. Il le fallait !

À bientôt!

Travaux du weekend de Pâques

 Il y a tant d'électricité à faire; heureusement, papa a trouvé de l’aide…

 Cœurs sensibles, sachez qu’il n’y a évidemment pas de courant dans la prise.

 L’installation des nombreux luminaires encastrés a enfin débuté. Ils proviennent de la compagnie Contraste : un produit québécois dont le siège social et l’usine sont situés à St-Jean-Chrysostome.

 J’ai donné une première couche de peinture grise au hall d’entrée, la cage d’escalier et le corridor du deuxième étage.

 Les travaux de la salle de bain des maîtres avancent.

 Les murs ont reçu leurs deux couches de peinture (toujours sans COV).

La vanité faite de bois FSC et de panneaux de particules sans urée formaldéhyde ajoutée NU Green® a fait son entrée.

J’ai eu un coup de cœur pour ce luminaire en chrome poli qui ressemble à un ciel étoilé. Il n’est malheureusement pas fait au Québec.

 Enfin, j’ai tout monté mon meuble d’atelier. Ce fut long! La dernière fois que j’ai vissé autant d’écrous et boulons, c’est lorsque j’ai assemblé une remise en tôle avec mon beau-papa.

 

 Il en manque encore, mais l’éclairage extérieur avance aussi. Pour la façade de la maison, j’ai choisi un luminaire de la compagnie Snoc : un produit québécois fait à St-Hyacinthe. Pour l’économie d’énergie, nous utilisons des ampoules fluocompactes.

Garde-robe de la princesse.

Travaux extrêmes de pose de céramique en vue… À suivre.