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jeudi 28 juillet 2011

Entrepreneur LEED?

Tout d’abord, nous sommes dans la période des vacances de la construction, alors, les travaux sur la maison ont cessé. Au retour des vacances, notre entrepreneur supervisera la première coulée de béton.

Dernièrement, nous avons visité notre notaire pour finaliser le prêt de notre nouvelle maison. Il nous a posé une bonne question à laquelle j’aimerais répondre sur ce blogue. Il nous a demandé si notre entrepreneur était accrédité LEED. Il est vrai que plusieurs entrepreneurs sont accrédités Novoclimat et c’est le cas pour le nôtre, mais ce n'est pas la même chose pour LEED. Bien qu’il y ait de plus en plus entrepreneurs au Québec qui commence à bâtir des constructions LEED ; seuls leurs projets peuvent être cerifié LEED et non eux.

Dans notre cas, il a fallu trouver un entrepreneur OUVERT à ce type de projet, car c’est NOUS qui faisons toutes les recherches nécessaires pour atteindre notre objectif. Nous guidons notre entrepreneur dans le choix des matériaux que nous lui proposons. Pour nous instruire sur le sujet, nous avons suivi des formations fort utiles avec Écohabitation (avec Emanuel Cosgrove), lu plusieurs livres sur le sujet et nous sommes abonnés aux revues « La maison du 21e siècle » et celle qui est canadienne : "SAB Homes". Nous sommes aussi sous la supervision d’un évaluateur LEED qui répond à nos questions au besoin et certifiera notre projet. Alors, la ressource LEED c’est principalement nous et non notre entrepreneur. Construire une maison écologique en 2011 demande beaucoup de recherche de la part du client.

dimanche 17 juillet 2011

L'électricien est passé, il y aura bientôt de l'électricité sur le chantier quand Hydro-Québec aura fait le branchement.

Bientôt, nous ferons venir un moulin mobile pour faire des planches avec toutes ces billes de bois (pin, épinette, cèdre et érable). La plus grosse mesure 32 pouces!

La Sainte Famille veille sur notre projet grâce aux beaux-parents...

Vue du côté gauche (garage).

Vue de l'intérieur. Plusieurs supports sont nécessaires pour la coulée du béton.

Vue de l'arrière. La fenêtre du sous-sol est très grande.

Vue de l'avant.

Vue du côté droit. La 2e et dernière fenêtre du sous-sol est aussi très grande.

Affiche LEED qui signifie que nous travaillons à bâtir une maison écologique qui pourra être certifiée.

Un petit nettoyage avec le coupe-herbe...

La terre "arable" est maintenant bien protégée. C'est un des 19 pré requis pour la certification LEED.

Saint-Joseph était un menuisier...

La MRC a enfin livré la poubelle pour le recyclage, un élément essentiel pour notre construction écolo.

mercredi 13 juillet 2011

mardi 12 juillet 2011

Hier, les ouvriers ont entrepris les travaux pour ériger les murs de notre demeure. Nous avons choisi des murs avec coffrages de béton isolé « Nudura ». En effet, le béton sera coulé entre deux parois isolantes jusqu’aux fermes de toit. Le processus se fera une étape à la fois pour chaque étage. Voici les avantages d’une telle structure à haut rendement énergétique :

Durable (donc écologique), résistante et sécuritaire (ouragans, tremblements de terre…);

Imputrescible, insonorisant (tranquillité intérieure exceptionnelle);

Évite les fissures dans le béton du sous-sol qui pourraient occasionner des infiltrations d’eau ;

Élimine les ponts thermiques (contrairement à l’ossature de bois) : le pont thermique est un lien entre l'extérieur et l'intérieur. Ceci se produit quand il y a des pièces en métal, en plastique ou en bois qui traversent d'un côté à l'autre, permettant au chaud ou au froid de traverser. Tous les matériaux qui traversent sont, à différents degrés, conducteurs de chaleur (ou de froid) ;

Économique en énergie à cause de ses propriétés isolantes, il n’y a pas de perte en chauffage ou en climatisation. L’isolation peut atteindre R-50, ce qui permet d’économiser jusqu’à 70 % de la facture énergétique de la maison;

À l’épreuve du feu, de moisissure, des rongeurs et des insectes.

Donne de la valeur à la maison.

L’an passé, nous avons visité, en pleine canicule, une maison en coffrage isolant qui n’était pas terminée (pas de division ni gypse…). Nous avons été impressionnés par son confort intérieur qui n’était pas chaud du tout. Le futur nous dira si nous avons fait le bon choix, car nous ne connaissons pas personne habitant dans une maison fait de coffrages isolants.

Pointage pour notre accréditation LEED :

Possibilité de 10 points pour l’optimisation de la performance énergétique ;

Possibilité de 2 points pour la gestion des déchets puisque la compagnie Polyform (Nudura) recycle à 100 % les restes de nos matériaux de coffrages isolants. Tous les déchets sont 100 % recyclable, donc détourné de nos sites d’enfouissement !

Possibilité de 2 points puisque l’usine qui fabrique le matériel Nudura est à l’intérieur de 800 km de notre maison ;

Possibilité de 1 point pour la qualité de l’environnement intérieur ;

Deux amours de St-Lambert ont recyclé le petit amoncèlement de déchets en bois d’allumage…

Terre "arable" conservé et nous avons ajouté une clôture anti-érosion
(condition préalable pour certification LEED)
Les matériaux
Petit amoncèlement de déchets

Le début (hier...)

Aujourd'hui...

L'intérieur des murs





Deux amours de St-Lambert ont recyclé le petit amoncèlement de déchets en bois d’allumage…

mercredi 6 juillet 2011

Enfin, nous avons trouvé!


Nous venons tout juste de faire l’acquisition d’une petite remorque fermée, usagée et abordable (rare!) Cette trouvaille fut difficile à dénicher et en acheter une neuve n’était pas nécessaire et trop dispendieux. Il est convenu que notre entrepreneur construira seulement la coquille de notre maison ; nous terminerons l’intérieur (faire les divisions et tout ce qui vient après…). Le problème, c’est qu’il n’est pas possible de laisser nos outils dans la maison durant ce travail, car le vol est en hausse sur les chantiers de construction. Tous les proprios de notre rue se sont fait voler à plusieurs reprises. Cette belle remorque servira d’atelier durant les travaux de construction (pour libérer notre camion…) et il y a de fortes chances que nous la conservons par la suite pour son utilité évidente.

mardi 5 juillet 2011

Petit retour en arrière

Le déboisement




Dur labeur!

Ma bucheronne préférée!

Ouf! C'est terminé!

Préparatifs pour le dynamitage


L'excavation




Formes pour la "footing"


"Footing" terminée!


Notre permis de construction est bien en vue et j'ai ajouté une poubelle pour nos ouvriers. J'ai fait une demande à notre MRC pour la poubelle de recyclage qui arrivera sous peu.

Notre petit coeur arrose les astilbes rouges (un cadeau de grand-maman).

J’ai pris un peu de retard sur les billets de mon blogue, alors, je vais résumer les derniers événements pour me mettre à jour.

Préparation du terrain

Le 31 mai 2011, nous avons reçu nos trois permis essentiels pour débuter notre projet de construction : le permis de construction, d’installation septique et celui du puit. En fait, nous avons reçu les numéros d’autorisation par courriel. Les documents officiels seront produits dans les jours qui suivront. Cette bonne nouvelle tant attendue marqua le début de la préparation du terrain. Puisque celui-ci est boisé, il fallait déboiser tout le carré de maison qui fut déterminé par un arpenteur antérieurement à notre demande de permis. Le déboisement est réglementé, donc celui-ci sera minimal et répondra à nos besoins immédiats. Nous avons déjà commencé à replanter des arbres et nous poursuivrons une fois les travaux achevés. Couper des arbres dont le plus gros, un pin, avait un diamètre de 32 pouces n’est pas une mince affaire. Heureusement, nous avons eu de l’aide de nos amis bucherons professionnels. L’abatage en toute sécurité est un premier défi, mais par la suite, l’ébranchage et tout le ramassage des branches demande énormément de temps et d’énergie. Mon amoureux a pu constater que ce métier n’était pas fait pour lui !

Nos bons arbres, pins et cèdres, ont été coupés en bille de 8, 10 ou 12 pieds. Après la période de séchage, nous ferons venir un moulin mobile pour les couper. Par la suite, tout le bois sera transporté chez un ébéniste pour la finition du bois qui sera utilisé à l’intérieur de la maison.

D’un point de vue écologique, nous avons décidé de ne pas brûler les branches. Nous louerons une déchiqueteuse et le paillis sera étendu dans de petits sentiers où il pourrira tout doucement pour minimiser l’impact environnemental.

L’excavation

Le 21 juin 2011, l’excavatrice a fait son apparition sur le terrain. Ce fut à la fois un moment de grande excitation et d’inquiétude. C’est lorsque nous avions fait faire le test de percolation que nous avons découvert qu’il y avait du rock sur notre terrain. Nous souhaitions ardemment qu’il n’y en eût pas dessous le monticule où nous voulions ériger la maison. Nouvelle stressante : il faut dynamiter ! La grande peur qui nous habite à ce moment-là, c’est le coût. Heureusement, nous apprenons un peu plus tard que le rock est constitué de galet et qu’il se dynamite bien. Le coût d’excavation sera beaucoup plus élevé, mais raisonnable : environ 15 000 dollars. Cette condition était essentielle, car il n’y avait qu’un seul endroit pour placer la maison sur le terrain à cause de la restriction du cours d’eau arrière. Ouf !

Petit baume sur la plaie, de ce dynamitage sortira l’équivalent de 7 voyages de galet servant à faire le fond de notre entrée.

La « footing » de la maison

Le 27 juin 2011, les travaux de construction de la « footing » ont débuté. Notre première impression : La maison à l’air tellement petite ! Nous mesurons pour nous assurer que tout est conforme. Il n’y a pas d’erreur ! Espérons que cette impression va changer au cours des travaux !

Aujourd’hui, je suis allée au bureau municipal pour aller chercher nos trois permis. Nous devrons donc les afficher sur un arbre. J’ai aussi appris qu’il fallait un permis pour le ponceau qui fut modifié lors de l’excavation. Il est un peu tard pour cette nouvelle, mais un inspecteur de la ville viendra tout de même le vérifier sa conformité.

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