La finition des marches

 À l'origine

 Début des travaux

Le résultat à ce jour

Le travail de finition des marches c'est bien déroulé. Le découpage et le montage préliminaire demandent beaucoup plus de réflexion que la finition.

Le montage de l’escalier prend beaucoup temps, car nous voulons une finition sans vis ni clous apparents. Le défi est de taille, car nous voulons des escaliers solides qui ne craqueront pas. Tout doit être pensé pour atteindre une rigidité maximale non apparente. Lorsque l’arrière des marches comme celle du sous-sol est accessible, c’est plus facile. Dans le cas des marches sur la photo, il a fallu y penser un peu plus longtemps. Le temps nous dira si nous avons passé le test du craquement.

Nous avons utilisé le vernis à l’eau « Clair Cristal » de Benjamin Moore. La meilleure façon de l’étendre que j’ai trouvée est d’utiliser un petit rouleau éponge. Le résultat est beau, mais pas assez parfait à notre goût. Le fini n’est pas assez lisse. Il est difficile de rivaliser avec un vernis appliqué avec un pulvérisateur.

Quelle sera la solution ? J’ai acheté un pulvérisateur à utiliser avec notre compresseur. Par contre, je crains tout le dégât que l’application va causer ainsi que le vernis qui va se volatiliser. C’est l’hiver et nous travaillons dans la maison. Avant d’en faire l’utilisation, je vais suivre le conseil de ma conseillère Benjamin Moore et changer de vernis. Je vais essayer le vernis Saman qui lui est auto-nivelant et très résistant. Selon elle, c’est le choix numéro 1 des professionnels. Je vais le rouler avec un rouleau de 5mm d’épaisseur pas plus, comme elle me le suggère. Nous ferons d’autres essais avant de poursuivre.

Dans la construction, rien n’est jamais facile ; il faut persévérer.

À suivre…

Teindre à deux

Les essais ont été concluants. Nous avons teint une première fois les deux volées d’escaliers. Nous avons fait le travail à deux, mon tendre au pinceau et moi à la guenille. C’était moins stressant et ça allait plus vite. Le résultat est magnifique. Les prochaines étapes sont le sablage, vernis, teinture, sablage et deux autres couches de vernis pour une vitrification minimale. Il se peut que nous ajoutions une couche de vernis supplémentaire sur les marches seulement.

 Première teinture sur une marche.

La teinture des marches d’escalier est identique à notre plancher de bois franc, car j’ai commandé la teinture du fabricant. Impossible de se tromper, le résultat est parfait. Elle est à base d'eau et n'a pas d'odeur.

 Teinture des contremarches et faux limons.

C'est mon tour!

Toutes les marches ont été sablées par mon tendre aujourd’hui. Un ébéniste expérimenté, chez le fournisseur de bois, lui a conseillé de faire un grand trait de crayon de plomb sur toute la marche et de sabler jusqu’à ce qu’il disparaisse. C’est ce qu’il a fait. Faute de s’y connaître, il faut écouter et suivre les conseils des experts. Il apparait que le sablage ouvre les pores du bois pour une meilleure absorption de la teinture.

C’est maintenant à mon tour de poursuivre le travail. J’espère que je serai à la hauteur ; ce sera une première pour moi aussi. Je vais suivre les bons conseils de mon vendeur de planchers de bois franc qui fabrique des escaliers depuis très longtemps. Avec une guenille, j’applique la teinture dans laquelle j’ai ajouté un retardateur de séchage. Il ne faut pas vouloir trop en mettre la première fois. Je sable. Je vernis. Je sable. J’ajoute une autre couche de teinture de la même façon par-dessus le premier vernis (difficile à croire, mais je vais le faire…). Je sable et vernis deux autres fois au minimum. J’espère que tout ce processus donnera un bon résultat sans trop de peine.

À suivre…

Deuxième volée

 Voyez le gros poteau de soutien qui obstrue la vue. Nous voulions absolument nous en débarrasser, alors, mon tendre a ajouté une poutre transversale qui fera le même travail et qui nous convient davantage.

Voici la poutre.

 Tout le travail se fait dans le garage.

En cette fin de journée, voici le résultat final.

Pendant que papa construit les escaliers, moi je peinture depuis plusieurs jours la chambre et les meubles d’une princesse qui arrivera bientôt. J’ai baptisé cette chambre « candyland ». Les couleurs apportent un air à la fois joyeux et serein. Je suis emballée. D’autres photos et plus de détails sont à venir.

Un défi de taille

Nous avons demandé trois soumissions pour notre escalier qui va du sous-sol au grenier. Nous voulons des marches en bois FSC, teinture, vernis, rampe en bois et barreaux de métal. La construction d’un escalier demande beaucoup de temps et par le fait même, coûte cher. La moyenne des soumissions s’élève à 18 000 dollars. Le coût de la main-d’œuvre est tellement élevé comparativement à celui du matériel que nous avons décidé qu’il valait la peine de tenter de construire notre escalier nous-mêmes. Un défi de taille pour des néophytes comme nous ! Nous nous y préparons depuis des mois. Mon tendre a pris une semaine sans solde cette semaine pour débuter les travaux. Je suis confiante que nous allons réussir. Mon tendre fera la construction et moi la finition (teinture, sablage et vernis). Nous sommes tous les deux très minutieux ; nous y arriverons. Notre grande motivation mis à part l’argent, la venue très bientôt d’une deuxième petite princesse. Il nous faut absolument un escalier sécuritaire.

Nous avons fait l’achat d’une partie des matériaux chez un ébéniste qui affirmait qu’il possédait du bois FSC. Malheureusement, une fois sur place mon tendre a découvert que finalement le bois n’avait pas la certification requise. Il a tout de même fait l’achat du bois et en échange il a reçu de précieux conseils. Les marches sont tout de même faites de bois laminé, ce qui valorise des bouts bois plus petits. Par contre, pour les contremarches, nous avons fait l’achat d’un contre-plaqué érable FSC et sans urée-formaldéhyde (vendu exclusivement chez Home Dépôt au coût de 50 dollars).

Et le travail de construction, d’essais multiples, de réflexion, de lecture sur internet, de moment d’insomnie et de discussions ont commencé… Un travail colossal qui n’aura d’égal que notre satisfaction du travail accompli. 

 Premier défi: l'escalier qui descend au sous-sol

Début des travaux

Voici le résultat préliminaire:

Ceci est l'étape du pré-assemblage temporaire. Les marches ne sont pas fixées, car il faut tout défaire maintenent pour appliquer la teinture et le vernis en premier lieu.

Nous sommes fiers du résultat.

À suivre…

Musique de rêve

Il a réussi l’installation du  premier coup, notre cadeau de Noël est en fonction ! Lors du souper, mon tendre m’a dit : « Je pense que tu vas écouter Paul Arcand dans notre salle de bain demain matin ». J’avais des doutes…

Depuis plusieurs mois, mon tendre a multiplié les recherches pour nous trouver un système de distribution audio multi zones (quatre en tout) et multi sources abordable et de bonne qualité. Une tâche difficile quand on veut limiter le budget et que les possibilités sont sans fin. C’est pour nous un élément de rêve que nous avions planifié avant la construction. Les fils étaient passés dans les murs ;  tout était prêt pour accueillir ce système de la compagnie Russound (CAS44).

Voici l’installation de la salle de bain des maîtres :                                 

 Haut-parleur stéréo encastré dans le plafond

Control mural pour le mettre en marche, pour le choix de la source (possibilité de quatre, mais pour l’instant nous sommes branché à Vidéotron) et l’intensité du volume. A l’aide de la télécommande Vidéotron que je pointe vers cette unité murale, je peux choisir le poste musical de mon choix. Merveilleux !

L’appareil qui contrôle tout le système

Nous avons prévu quatre zones comme celle de la salle de bain. Il y en aura une dans la salle de lavage où je passe beaucoup de temps, dans la cuisine ainsi que dans la véranda qui sera jointe à la piscine.